Bergamote et fleur de bleuet. Un Earl grey vert particulièrement réussi.
Feuilles de Sencha et bergamote, tonicité et parfum légèrement acidulé. Désaltérant !
Aussi bon chaud que froid.
- Un peu d’histoire…Le comte Charles Grey (1764-1845), comte Grey (en anglais : Earl Grey), aurait rapporté la recette d’un voyage diplomatique en Chine et l’aurait offerte à la maison de thé Jacksons of Piccadilly (en), qui aurait donné le nom d’Earl Grey au nouveau mélange en guise d’hommage. En réalité, l’Earl Grey est fabriqué à base de thé noir indien et sri-lankais, les Chinois n’ayant jamais été de grands consommateurs de thé noir. Quant à Charles Grey, il n’a jamais mis les pieds en Chine. Autre version, on raconte que Charles Grey aurait un jour reçu un fruit de bergamote, ne sachant comment l’utiliser, en aurait coupé un morceau qu’il aurait mis dans la tasse de thé qu’il dégustait.
- Quatre-vingt-quinze pourcents de la production mondiale de bergamote est principalement cultivée en Calabre, où la qualité de l’huile essentielle est traditionnellement considérée comme « la meilleure ». On cultive également au Maroc et au Portugal et marginalement en Côte d’Ivoire. Dans les pays de climat méditerranéen chaud, la récolte du fruit a lieu en janvier, lorsque le fruit est jaunit par le froid. Il n’existe que quatre cultivars identifiés dans le monde : Fantastico, Castagnaro, Calabrese & Femminello. Selon certains, la bergamote viendrait d’Orient et aurait été introduite en Europe par les croisés et son nom viendrait du mot turc ottoman « Bey armut », que l’on peut traduire par « La poire du Maître ». D’aucuns soutiennent qu’elle a été rapportée des îles Canaries par Christophe Colomb et qu’elle tire son nom de la ville de Berga, au nord de Barcelone, où elle fut cultivée à l’origine. La forte densité de plantation en Calabre, longtemps occupée par les Arabes, laisse penser qu’il s’agit d’une sélection variétale typique des agronomes hispano-mauresques du Moyen Âge (IXe siècle au XIe siècle), son utilisation pour son essence rappelle les agrumes qui avaient leur faveur : bigarade, cédrat, etc.
- Le théier est cultivé en Chine depuis environ 5000 ans comme plante médicinale et pour une consommation plus générale. À l’ère de la dynastie Tang (618-907 avant J.-C.), le thé vert s’est répandu à grande échelle en Chine. Ce n’est que bien plus tard que le thé fut également cultivé dans d’autres parties du monde. Le thé vert de Chine arriva au Japon autour du VIIIème siècle. Pour autant, il n’est pas certain qu’avant cela aucun arbre à thé sauvage n’ait poussé au Japon, dont les feuilles étaient également utilisées comme plante médicinale. Puis, ce n’est que progressivement, entre le milieu du XVIIème et le XIXème siècle, que la culture du thé parvint jusqu’en Indonésie, en Inde et au Sri Lanka. En Afrique, la production de thé commença autour de 1850 et prit une grande ampleur autour du milieu du XIXème. De nos jours, on cultive du thé dans 52 pays, d’une latitude de 43 degrés Nord (Géorgie) jusqu’à une latitude de 27 degrés Sud (Argentine), principalement en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, mais également dans des zones d’Amérique du Nord, d’Australie et d’Europe. Pratiquement soixante pourcents de la production de thé est transformée en thé noir. On trouve en seconde position le thé vert, puis le thé Oolong. Quasiment toute la quantité cultivée au Japon est transformée en thé vert et plus de soixante-dix pourcents en Chine. On privilégie également la culture de thé vert au Moyen-Orient. Le thé Oolong est principalement bu dans l’Est de la Chine et au Japon.