Le thé noir de Ceylan Kenilworth de Dammann Frères, est un thé d’origine réputé pour sa qualité exceptionnelle. Cultivé dans la plantation de Kenilworth, située à 3 kilomètres au sud-ouest de Nawalapitiya, entre 800 et 1 200 mètres d’altitude. Ce thé se distingue par ses feuilles de taille moyenne, régulières, uniformes et parfaitement roulées.
Côté dégustation il offre une attaque franche et boisée, typique des thés de Ceylan. Il possède également des notes aromatiques légèrement corsées. Enfin, des nuances fleuries se dévoilent en cœur de bouche, suivies d’une rémanence légèrement épicée.
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Le thé de Ceylan Kenilworth et tous les autres racontent aussi l’histoire de la culture du thé ce cette île.
Histoire du thé de Ceylan
Au début de son histoire agricole (vers 1830), on cultivait du café sur l’île de Ceylan. Mais à la fin du 19eme Siècle la culture du Thé supplanta totalement le café pour notre plus grand plaisir.
Aujourd’hui appelée Sri Lanka (depuis son indépendance en 1972), cette péninsule n’est plus qu’une grande montagne de thé dont la production est presque exclusivement réservé à l’exportation. Plus de 300 000 tonnes de thés, essentiellement noirs, y sont produits chaque année, en faisant le 3eme producteur de thé au monde.
Les cultures disséminées entre six régions s’étalent sur 210 000 hectares allant de 600 mètres à 2500 mètres d’altitude.
Un million de travailleurs du thé
Plus d’un million de personnes y travaillent de manière directe ou indirecte, dont plus de 200 000 ouvriers agricoles, essentiellement des femmes issues de la minorité tamoule, dans les six régions productrices.
Cette industrie florissante qui représente une manne de plusieurs milliards de dollars, reste cependant très en retard sur les conditions de travail et le salaire. Près de 30% des ouvriers y vivent en dessous du seuil de pauvreté… Quand le salaire moyen du Sri Lanka s’établit à 400€/mois, celui d’une ouvrière du thé avoisine les 75€…
Le quotidien Ouest France rapporte qu’un membre de la commission sur l’esclavagisme moderne des Nations Unies a dénoncé en 2021, des “conditions inhumaines et dégradantes” dans lesquelles vivent les ouvriers. Et le journaliste de poursuivre : “Au coeur des plantations de thé, les campements de fortune contrastent de façon criante avec les chalets de luxe érigés pour les touristes”…
Ces remarques vont peut-être donner un goût amer à votre thé. Certes.
Mais ne pas en parler, et boire notre tasse sans avoir une pensée pour toutes celles qui nous permettent de le consommer nous semblait juste inconcevable.
Alors Grand Merci à toutes ses petites mains qui nous offrent un thé d’exception.
Facile 
45 minutes (+ repos congélateur) 
